Biographie

Un artiste. Un violon. Ces deux coordonnées sont suffisantes pour créer un Univers. Et quand cet artiste est Alexandre Tomesco et le violon est un Stradivarius, naît un Univers habité par des créatures sonores fascinantes faites de couleur et densité sonore, toutes capables de subjuguer le public.

Alexandre Tomesco a démontré qu’il est capable de dompter n’importe quelle forme de musique, surtout après son projet – „Paganini – ange ou démon”, qui a marqué un tournant dans sa carrière. Ça a été le moment où le violoniste a reinventé son identité, et a ouvert une nouvelle piste du chemin qu’il avait décidé de parcourir il y a quelques ans: celui qui mène au changement de la perception sur la musique classique en Roumanie. En fait, une fois revenu dans son pays natal après des études en Suisse avec Tibor Varga et aux États Unis avec Eduard Schmieder, Alexandre a voulu démontrer que la musique classique est une fênetre vers l’harmonie avec soi-même et l’autrui, un monde ouvert à tous et que chacun mérite d’explorer.

Alexandre a une importante liste de succès derrière lui : des concerts dans les plus fameuses salles du monde comme Concertgebouw – Amsterdam, Théâtre des Champs Elysées – Paris, Carnegie Hall – New York ou Metropolitan Arts Centre – Tokyo, quand il s’est trouvé sur scène avec des chefs d’orchestre comme Kurt Masur, Zubin Mehta , Cristoph Eschenbach, Maxim Vengerov ou Valery Gergiev. Ses nombreux récitals l’ont porté dans des salles comme Teatro la Fenice – Vénise, Italie ou Town Hall – Auckland, Nouvelle Zéelande, pour ne nommer que deux.

Lauréat de plus de 27 compétitions internationales, Alexandre Tomesco est considéré un ambassadeur roumain de la musique classique, étant invité régulièrement par l’Institut Culturel Roumain pour jouer dans les plus importantes capitales du monde entier. Il a des tours programmés en Europe, Asie ou Amérique.

Au moment où il a reçu le droit de jouer du Stradivarius Elder-Voicu en novembre 2007, il a pris l’engagement de familiariser le plus grand nombre de Roumains possible avec le son du splendide instrument. Après une série presque ininterrompue de concerts en Roumanie et dans le monde, le nom du violoniste et celui de son instrument sont devenus des synonymes.

Alexandre est récemment revenu en Roumanie, où il s’est impliqué dans l’organisation des tournées nationales de musique classique, réalisées exclusivement par des fonds privés. Il a compris que le non-conventionnel vu comme une combinaison entre le professionnalisme et l’inovation est la meilleure façon d’atteindre le grand public. C’est pourquoi il est devenu le protagoniste de quelques événements-pilote dans le monde roumain de la musique classique: il a joué sur son Stradivarius dans une station de métro pour prouver que tout le monde a du goût pour la musique de qualité, puis devant une maison en ruines pour attirer l’attention sur l’importance du Patrimoine et ensuite dans une fôret, militant pour la protection de l’environement. Alexandre Tomesco ne se limite pas seulement à jouer devant son publique, mais il cultive avec celui-ci un vrai dialogue, soit sur scène en expliquant ce qu’il joue, soit à l’intermède des interviews TV et radio qu’il accorde. Que sa voix apparaîsse aux postes radio spécialisés ou pas, que ses mots soient imprimés par des journaux culturels ou par des magazines glossy, il décrit la condition de l’artiste roumain du XXIème siècle, il explique ce qui nourrit son inspiration et pourquoi la musique classique mérite une chance.

Conscient du rôle des arts et surtout de la musique au niveau social, Alexandru s’implique activement dans des événements charitables : la tournée Stradivarius de 2008 a été dédiée aux aveugles et celle de 2009 aux enfants souffrant d’hypoacousie ; en 2012 il a été désigné ambassadeur de la Fondation Hope and Homes for Children et en Janvier 2012 il soutiendra un concert au cadre de l’événement Special Olympics destiné aux personnes souffrant de différents handicaps psychiques.

En guise de final, une citation rélévante parue dans un magazin spécialisé de la Nouvelle Zéelande, qui, quoique faisant allusion à un seul concert, peut être prolongé sur toute la carrière d’Alexandre Tomescu: „ Il a fait sortir une musique excellente des Caprices de Paganini, soulignant les contrastes, laissant chaque phrase respirer. Je m’attendais à une soirée de champagne scintillante. Tomesco a servi du whiskey.” (David Larsen – „Metro Magazine”, Nouvelle Zéelande).